Accompagnement thérapeutique

Déroulement d’un accompagnement

Après avoir pris le temps d’écouter les mots et d’entendre les maux, j’accueille la souffrance avec compassion, empathie, et je laisse le temps à la personne de déposer toutes ses années de souffrance.

Chercher à se faire accompagner vers un mieux-être est une première étape indispensable. Cependant, il faut veiller à ne pas entretenir sa souffrance et sa revendication. C’est le rôle de victime.

Inconsciemment, avez-vous l’impression que parler de votre souffrance en vous sentant coupable vous fait du bien ?  C’est ce qu’on appelle le bénéfice primaire.

Consciemment, parlez-vous de votre souffrance car vous obtenez de l’attention et de la bienveillance ? Ou que cette souffrance est justifiée ? Avez-vous construit votre identité autour de cette souffrance ? C’est un bénéfice secondaire.

Pour sortir une personne de ces modes de fonctionnement, il faut la responsabiliser, la faire sortir de son plaisir inconscient à rejouer les choses encore et encore. Je lui permets de se rendre compte qu’elle est actrice dans le processus pour la responsabiliser.

Comment la responsabiliser ?

Par la mise à jour du cercle traumatique et des enjeux inconscients. Lui montrer qu’elle co-créatrice du problème et donc aussi de la solution. Lui proposer des outils thérapeutiques pour aller mieux et reprendre sa souffrance et sa responsabilité en main.

Poser des objectifs thérapeutiques pour s’occuper de ses zones de souffrances et du deuil.

L’objectif thérapeutique, c’est donner une direction, un sens, et commencer le dialogue avec l’inconscient pour obtenir des réponses. Aussi l’objectif doit être personnel, intérieur, réaliste et possible.

Les 3 phases dans l’accompagnement thérapeutique

Connaître l’histoire de la personne, le milieu dans lequel elle a grandi ainsi que l’histoire familiale me permet d’identifier ses traumatismes, ses blocages, ses croyances limitantes qui l’empêchent de passer à l’état adulte.

1. Alors comment tout cela a commencé ?

Comment s’est passée la vie intra utérine ? Êtes-vous un enfant désiré ? Et comment s’est passée la grossesse de maman ? paisible ? stressante ? angoissante ? y a-t-il eu un choc émotionnel ? Et l’accouchement avec ou sans complication ?

La grossesse et l’accouchement sont les premières empreintes émotionnelles sur lesquelles l’enfant se construira jusqu’à l’Age adulte

Comment avez-vous été accueilli dans la famille ? Maman s’est-elle bien occupée de vous ? Et votre petite enfance et enfance heureuse ou triste.?

Avez-vous pu vous exprimer ? avez-vous été castré ? écrasé ? humilié ? soumis par la force et interdit de se mettre en colère ? avez-vous obéi ou non pour acquérir une identité ? avez-vous été parfait au-delà de tout ce qui est possible ? vous êtes-vous rebellé ?

Y a-t-il eu une crise d’adolescence ? Et quelle est votre vie d’adulte ? Quels sont vos échecs ?

Quels sont vos enjeux œdipiens et la représentation de papa, maman, pour mettre en lumière la perception de votre histoire, mais aussi le milieu socio culturel dans lequel vous avez grandi ainsi que l’histoire familiale (drame) et l’approche transgénérationnelle qui en découle afin de comprendre le cercle traumatique de l’individu car dans la croyance de l’enfant, il est toujours coupable et il ne remet jamais en cause le milieu dans lequel il a grandi.

 

2. N’oubliez pas, nous sommes encore souvent des enfants dans un corps d’adulte.

C’est pourquoi nous avons une tendance à l’infantilisation, car nous attendons trop des autres et que les solutions viennent de l’extérieur.

Il y a une forme de victimisme. Un manque, vu comme une privation et la privation vécue comme une punition. En faisant prendre conscience à la personne de ses schémas de fonctionnement, je vais l’aider à transformer cette souffrance qui doit devenir un moteur pour se remettre en chemin vers soi.

Une fois cela intégré il y aura une crise de passage et un effondrement de la structure égotique. (Nos stratégies et nos systèmes de valeurs, que l’on adopte pour survivre et auxquels on s’identifie en fonction de nos blessures.)

Maintenant il y a une nécessité de répondre au défi de se donner à soi ce que l’on cherche à l’extérieur en se confrontant à son manque intérieur. Pour aller vers son autonomie, ses responsabilités et une plus grande liberté d’être et répondre à l’appel de l’âme.

3. Enfin il y aura l’appel de l’âme.

C’est la dimension Trans personnel. C’est le chemin que la vie déploie devant nous pour nous initier. Elle représente le projet sens de l’âme et ne doit pas être enfermé par le mental inférieur.

Consultations 

individuelles
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1e consultation :
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Durée : 1h30

Suivi :
Tarif : 54€
Durée : 1h